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Patrimoine vivant
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Pour conclure les vacances d’été, pour une fois nous avons sorti la voiture. Nous ne le faisons pas souvent, nous prenons généralement le vélo ou les transports en commun, mais la destination d’aujourd’hui était un peu compliquée. Nous voulions visiter l’Expo du patrimoine vivant au Provinciaal Domein Puyenbroeck, à Wachtebeke. Il n’y a pas vraiment d’autoroute entre Molenbeek-Saint-Jean et Wachtebeke. Et pas de chemin de fer non plus.
Le patrimoine vivant, ce sont la vache, le cheval, le chien, le mouton, la poule et l’oie de chez nous. Les moutons Mergelland qui produisent la laine pour notre fil Mergelland sont du patrimoine vivant. Il en va de même pour le coucou de Malines qui se trouve au comptoir du volailler, ou pour le Rouge de Belgique qui pâture autour de la ville de Furnes.
Nous sommes arrivés au bon moment, juste après une énorme averse. Tout était trempé, sauf nous.
En fait, j’étais particulièrement intéressé par le mouton de Laeken, parce que son histoire est si belle : les moutons doivent leur nom au fait qu’ils étaient employés pour entretenir les pelouses du palais royal de Laeken. On dit que sa laine est bonne. Il y a quelques années, Bruzz a publié un article sur cette race rare. Des moutons de Laeken il y en avait, ainsi qu’un berger laekenois – le chien qui accompagne les moutons.
Nous avons appris que nous ne devions pas nécessairement nous rendre à Puyenbroeck ce jour-là. Le domaine abrite en permanence une véritable ménagerie de patrimoine vivant. C’est une vaste propriété, parfaite pour une belle promenade lors d’un après-midi perdu. Il y a même une piscine, intérieure et extérieure !
Le plus grand succès de la journée fut sans aucun doute le beau livre que nous avons trouvé au Centre de soutien du patrimoine vivant : un livre rempli d’informations sur tous les animaux d’ici, certains menacés d’extinction, d’autres complètement disparus et d’autres populaires depuis des centaines d’années. J’ai également appris un nouveau mot en néerlandais : je ne savais pas qu’un bouvier était en fait un « koehond » ou chien de vache !
Pour le retour, nous avons pris le chemin le plus court, tout droit en traversant le grand village-rue le long des chaussées les plus laides de Flandre. Cela aussi, c’est du patrimoine.